Etudes au Maroc, guide des écoles privée et public, écoles supérieures encg ensa,ISTA Maroc et de la formation professionnelle au Maroc ,licence professionnelle au maroc actualite



concours au maroc 2024 : concours au maroc 2024

«La réforme actuelle transcende le temps politique» : Ahmed Akhchichine dresse le bilan des deux premières années du programme d'urgence 2009-2012.


Le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique fait le point.

Le hasard de l'actualité fait sans doute bien les choses. L'entretien réalisé avec Ahmed Akhchichine a eu lieu en même temps que l'organisation du colloque international sur les finances publiques, un colloque d'une excellente facture, organisé cette année sous le thème «La nouvelle gouvernance des finances publiques au Maroc et en France : quelles perspectives ?». Ce colloque, qui intervient comme le souligne le ministre de l'Economie et des Finances, Salaheddine Mezouar, dans un contexte marqué par la crise financière internationale sur les finances publiques, introduit de profonds bouleversements dans l'approche des politiques des finances publiques, avec une confirmation de par le monde des tendances à la rationalisation des dépenses, d'optimisation accrue des prélèvements fiscaux et davantage de transparence dans la gestion et le pilotage des deniers publics».

Deux jours durant, c'est toute la communauté financière nationale qui traitera lors de ce colloque de la réforme budgétaire et comptable, de la nouvelle ossature financière, de la refonte de la loi organique financière, à l'aune de la nouvelle gouvernance des finances publiques et de l'autonomie financière locale et régionale, qui dépend de l'optimisation du potentiel de prélèvement, de l'utilisation de la ressource et du degré de performance, d'efficacité et de rationalisation imprimé au processus de la dépense, car, comme le souligne l'un des organisateurs, Noureddine Bensouda, il s'agit dorénavant de « travailler dans le cadre d'une logique non de moyens mais de résultats, de performance avec toute la transparence, l'efficience et la responsabilisation des gestionnaires requise ».

En filigrane de l'entretien réalisé avec A. Akhchichine, nous retrouvons ces mêmes préoccupations qui impactent la déclinaison du programme d'urgence 2009-2012, qui aura pesé 41 milliards de dirhams pour ces 4 années. Le ministre, qui présente les résultats engrangés ces deux dernières années, s'engage à chaque rentrée à produire un bilan d'étape qui permettra à la collectivité d'évaluer la capacité d'honorer les engagements tracés, travaille sur un dispositif de suivi et d'évaluation à travers l'ensemble des interventions de l'Etat autour de l'école.

Cela permettra de voir notamment comment évolue la décomposition de chaque DH dépensé. Jusqu'en 2009, dit-il encore, 97% de ce DH correspondaient aux salaires, aujourd'hui nous sommes à 83%! L'exercice de rationalisation et d'évaluation du retour sur investissement de la dépense publique dans le domaine de l'éducation est un exercice difficile qu'il faudra cependant réaliser, nous dit-il, à partir des comptes nationaux pour définir ce que coûte l'école à la collectivité. Peut-on cependant évaluer l'espoir des millions de familles pour qui l'école reste le seul moyen d'emprunter l'ascenseur social, de sortir de la précarité et de la vulnérabilité? Peut-on mesurer ce que représente le rêve de ces familles d'une scolarité réussie qui permettra de faire de leurs enfants des citoyens capables d'affronter les changements du monde de demain? Pourra-t-on mesurer le formidable retour sur investissement pour le Maroc tout entier d'un programme d'urgence réussi ?

Dans nos prochaines éditons, un entretien avec Latifa Labida, secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire


LE MATIN : En un mot, comment évaluerez-vous le bilan des deux premières années du programme d'urgence 2009-2012 ?
Ahmed Akhchichine : Il y a une réelle dynamique de renouveau qui est relancée et que l'on peut mesurer à travers des indicateurs précis. Une chose est sûre, la question de l'école est devenue centrale en termes de préoccupation et d'intérêt pour l'ensemble de la société. Il faut maintenant un nouveau contrat entre l'école et la société, cela veut dire qu'il faut un engagement réel et effectif de tous les acteurs du système en toute responsabilité par rapport à une ambition partagée.

Y a-t-il une dynamique amorcée dans ce sens ?

Oui, vous pouvez le constater vous-mêmes, dans n'importe quelle école, les directeurs ont travaillé jusqu'à la fin du mois de juillet pour reprendre fin août. A pied d'œuvre, ils ont préparé la rentrée, partout les enseignants se sont impliqués dans les initiatives pédagogiques proposées en termes de formation continue, de renouveau de programmes. A l'école, à l'université, il y a une mobilisation du corps enseignant qui après un moment de méfiance au départ, un peu par peur d'une nouvelle illusion, s'est investi dans ce projet de réforme. Celui-ci, beaucoup l'ont compris, transcende le temps politique et implique les dimensions structurantes du système de l'éducation. Avec le programme d'urgence, nous travaillons pour les générations futures. Ce projet a impliqué une intervention en profondeur sur l'ensemble des dimensions de la vie de l'école et au fur et à mesure que les ressources promises ont été mises à disposition et que la vision a été déclinée dans la clarté, chaque acteur du projet a pu voir qu'il avait sa place dans le projet, les mécanismes se sont installées. Il restera bien sûr que parmi les 300 000 acteurs du monde de l'enseignement, certains mais très peu resteront réfractaires à tout projet.

Quand vous évoquez les acteurs, à qui pensez-vous précisément ?

Les managers des écoles, les directeurs, les équipes administratives, les enseignants, les apprenants eux-mêmes, les familles et tous les acteurs de l'environnement de l'école, les médias, les acteurs de l'administration territoriale, les ONG, les entreprises... Nous avons assisté à une convergence des efforts de chacun et à chaque fois qu'une dynamique était lancée, nous avons eu des résultats. Ce travail de transparence en termes de participation de chacun au programme d'urgence a été très bien perçu et a participé à une réhabilitation morale. Cela correspondait à une attente et si nous continuons sur ce rythme, nous atteindrons les résultats escomptés.

Dans notre précédent entretien, vous déclariez: «Nous savons sur quoi il faut agir, dans quelles conditions il faut le faire et surtout quelles sont les ressources qu'il faut mobiliser pour réussir. Reste à démontrer que les résultats suivront». On vous attend beaucoup sur les résultats, ceux-ci ont-ils suivi ?

Oui à tous les niveaux et d'abord en termes d'extension de la capacité d'accueil avec la création de 359 établissements, la construction de 2514 salles de classe et la création de 18 internats, oui en termes de mise à niveau des espaces scolaires (eau potable, réseau électrique, installations sanitaires) de près de 3000 unités scolaires, 284 internats... La dynamique du projet a été alimentée par un renforcement des capacités d'encadrement pédagogique par le recrutement de 13960 enseignants répartis sur les 3 cycles et de 1450 cadres administratifs et techniques, ingénieurs, administrateurs, intendants, préparateurs. Nous avons d'autres indicateurs qui nous renseignent, le nombre des bénéficiaires du programme du soutien Tayssir. Le nombre des familles touchées a augmenté de 244% et le nombre d'élèves de 277%, le nombre des bénéficiaires des services des cantines scolaires a augmenté de 15% dans le primaire et de 25% dans le secondaire collégial. Même chose pour les bénéficiaires des services d'internat qui ont augmenté de plus de 42% dans le cycle du primaire, de 3% dans le secondaire collégial et de 9% dans le secondaire qualifiant. Il y a un autre indicateur significatif : en une année, le chiffre fatidique des abandons qui était de 400 000 enfants est descendu à 300 000 sur tous les cycles de l'enseignement scolaire.

Nous avons eu d'autre part une augmentation de 16% des nouveaux inscrits en première année primaire et une amélioration substantielle au niveau des autres tranches d'âge, une amélioration des résultats du baccalauréat, de l'équité fille et garçon dans l'enseignement scolaire. Pour l'enseignement supérieur, 17 contrats de développement entre l'Etat et les universités, le CNRST et l'ONOUSC ont été signés, nous avons eu un accroissement de 10% du nombre des étudiants entre l'année 2008 et l'année 2010 qui est aujourd'hui de 370 000 étudiants avec sur le même laps de temps 15% de diplômés de plus. Tout cela pour dire que nous savons où nous devions intervenir, quels choix nous devons faire et que la marge d'erreur reste limitée. Nous avons aujourd'hui les premiers dividendes en termes de résultats; maintenant, il faut maintenir cette dynamique. Nous avons l'opportunité historique de réussir la réforme de l'école.

Une question qui se pose est celle relative au pilotage du programme d'urgence. Qui a fait quoi ?

Le plus grand chantier a été de mettre en place le programme d'urgence. Pour la première fois, nous avons un projet organisé autour de 4 espaces décomposés en projets. Il fallait au lieu de raisonner de manière globale, de manière holistique, raisonner par projet. Pour chaque projet il fallait des équipes qui raisonnent avec la logique projet, en définissant l'objectif, traduit en plan d'action avec des ressources mobilisées et des dispositifs d'évaluation et de reporting. Tout cela a nécessité un effort conséquent d'adaptation et pour les équipes une reconversion intellectuelle difficile à mettre en place.
Il fallait mettre à la barre des profils qui ont l'expérience de la gestion des projets dont certains ont été rapatriés d'autres structurés. L'exercice est d'autant plus difficile que le projet devait être décliné à l'échelle territoriale. Une structure d'appui, un projet de management office a apporté un appui pour la mise en œuvre et la prise en charge de cette approche au niveau de chaque région et de chaque province. L'autre difficulté, c'était le facteur temps.

A valeur d'aujourd'hui, l'accélération du rythme en termes de densité des interventions, de complexification des tâches et de nécessité d'obtenir des résultats a fait passer le système d'une vitesse 1 à une vitesse 10. Il fallait le faire sans surchauffe et selon un échéancier précis. Le programme d'urgence, je vous rappelle, s'étale de 2009à 2012, nous sommes à la seconde année scolaire de mise en œuvre, il reste encore deux années.

Un projet cependant facilité par le fait que le nerf de la guerre, à savoir la ressource financière, était disponible ?

Pour 2011, nous aurons un peu moins de ressources financières car beaucoup d'interventions majeures ont été réalisées. Pour les quatre années du plan d'urgence, nous disposerons de 40 milliards de DH prélevé sur le budget de l'Etat. Nous avons eu des dons, plutôt symboliques de la BEI et d'autres organisations qui traduisent plus le soutien et l'engagement autour du programme, que véritablement une contribution.

Sur quels leviers faut-il agir ou continuer d'agir pour maintenir ou renforcer cette dynamique ?

Sans hésitation aucune, je dirai qu'il faut créer les conditions d'une véritable prise en charge de l'école par son environnement. Là où il intervient, l'acteur de l'école ne doit pas être perçu comme un étranger. L'école doit être implantée dans le tissu de vie sociale, en d'autres termes tous les acteurs de proximité, les parents, les responsables au niveau communal et territorial doivent consacrer une partie de leur temps, de leur énergie à l'école Quand on recréera ce lien social majeur autour de l'école, la prise en charge de tout le projet de l'école sera assurée.

Ce lien c'est aussi l'idée que l'école est un service public. Récemment, le Monde de l'éducation a publié un article intitulé : «L'école, un service public en danger». Est-ce le cas pour l'école au Maroc ?

Le paradigme est le même en termes absolu mais il ne renvoie pas aux mêmes réalités. L'école a pris en charge au Maroc, depuis l'indépendance, deux projets de société différents. Le premier, et dès les années 56, était de former une élite pour remplacer les cadres étrangers et des techniciens donc de former près d'un tiers de jeunes Marocains. De cette mission, nous sommes passés à l'obligation de généraliser l'accès à l'école parce que le droit à l'éducation est désormais un droit universellement reconnu. La mission était de former tous les jeunes Marocains et de faire en sorte d'avoir le taux optimal de qualification pour que chacun, selon ses talents, puisse trouver sa place dans une société en constante évolution . Toutes les difficultés venaient de ce changement d'échelle. Autour du principe d'universalité de l'accès se profilaient toutes les réalités que nous connaissons : le rural n'est pas l'urbain, le périurbain n'est pas l'urbain, les riches ne sont pas les pauvres, les familles lettrées, ne sont pas les familles analphabètes… Tout ceci conjugué va créer les conditions de l'inéquité : deux enfants à potentiel équivalent mais évoluant dans des environnements différents vont avoir des trajectoires scolaires qui ne sont pas comparables .

Comment faire pour rétablir l'équilibre ?

Pendant longtemps, on a pensé que l'offre étant équivalente pour tous, que chacun va cheminer dans cette offre au mieux de son potentiel. Ceux qui vont échouer vont assumer la responsabilité de l'échec, la société ayant fait son travail en rendant disponible l'offre de l'école. Aujourd'hui, on réalise que ce paradigme n'est plus vrai. Un enfant qui se retrouve en échec et qui abandonne coûte davantage à la société qu'à sa famille. Il faut lui offrir une deuxième chance. Quant on a pris conscience de cela, la notion de service public doit être lue autrement. Nous ne pouvons plus nous autoriser au Maroc a avoir des enfants qui quittent en masse l'école avant d'avoir été qualifiés .Ils nous mettent en défaut par rapport à nos engagements et vis-à-vis des générations montantes, ils nous mettent en défaut par rapport à notre système de valeur qui accorde une place importante au référentiel de droit humain universel et qui interdit aux enfants de moins de 15 ans de travailler .

Et ce, à un moment où l'on parle de la société de la connaissance dans une mondialisation exacerbée, où la compétition devient redoutable ?

Le monde a évolué et l'environnement est marqué par une compétition sur les compétences devenue extrêmement exacerbée. Cela veut dire que l'école devra assumer une autre mission à l'échelle de l'université et de centres professionnels spécialisés en formant des cadres et en les convaincant de rester ici dans leur pays. Les démarchages des compétences par les chasseurs de tête commencent à l'école par des propositions de codiplomations et d'autres initiatives. C'est à nous de faire en sorte que nos universités intègrent les contraintes et les opportunités de cette compétition qu'apporte la mondialisation.

Cela explique la création des universités et des écoles d'excellence ?
Cela explique aussi l'investissement décuplé sur ceux qui ont le plus de talents et que nous devons accompagner le plus loin possible. Nous pensons dans ce sens négocier avec de grandes universités internationales pour qu'elles offrent des quotas à des Marocains, les plus talentueux pour faire un parcours d'excellence.

Avant cela, avez-vous réglé ce problème de contrat entre les universités privées et l'Etat ?

Oui. La loi 01-00 qui définit le système de réforme de l'université a renvoyé à des dispositifs réglementaires pour définir les conditions d'autorisation de ce type d'entité. Quand nous avons eu des offres de création d'universités privées, nous avons travaillé sur ces conditions. En réalité, la disposition réglementaire prise à travers le projet de décret va simplement concerner la transposition de la règle que nous appliquons à l'université publique vers l'université privée. Chaque université doit avoir un certain nombre d'établissements, de structures comme le Conseil d'université, un président d'université, que les filières qui doivent être accréditées doivent l'être selon des procédures de cahier de normes pédagogiques. On transpose un système ouvert, transparent, ouvert à l'évaluation et qui est toujours réversible en termes de décision. L'idéal est de faire en sorte que des offres de formation puissent trouver leurs places dans notre paysage universitaire pour compléter ce qui existe déjà. Dans l'UIR, on trouve des formations dans le secteur de l'aéronautique, des énergies renouvelables qui vont créer de l'émulation au niveau de l'école publique.

Un confrère se demandait récemment si le privé était la solution ?

Non, il faut raison garder et ramener à leur juste mesure ce que représentent les universités privées. On a évoqué pour l'UIR le nombre de 5000 étudiants en vitesse de croisière, au moment où l'on comptera quelque 500 000 étudiants dans les universités publiques. Non, l'idée c'est que ces dernières soient challengées par une offre qui propose un modèle différent. D'autre part, l'université n'a pas attendu le privé pour proposer des filières de formation. Nous sommes passés en une année de 1132 filières à 1660. Un étudiant peut choisir entre ces milliers de formation. Plus on va vers la diversité, plus on propose des projets pédagogiques mieux adaptés.

L'école, dites-vous, n'a pas la même temporalité que le monde politique. Un mot sur les chantiers de demain ?

Le premier chantier, c'est le renforcement des compétences. Nous avons initié un programme de formation continue extrêmement ambitieux qui demain sera certifié, s'étalant sur 1, 6 million de jours de formation, et qui répondait à un besoin réel. J'ai engagé une réflexion sur les chemins de la formation initiale qui était assurée par les CPR et les ENS. A partir de cette année , nous allons ouvrir des filières de formation universitaire pour les métiers de l'école. L'expérience nous montre que ne réussissent le mieux le métier de l'école que ceux qui accèdent avec une véritable motivation .Si on intègre ce paramètre dans l'analyse et en ouvrant des filières universitaires qui préparent à ce métier, nous recruterons parmi ces compétences qui se seront préparées. Nous mettons en place des centres régionaux de formation qui assureront également une formation pratique d'un an. Un autre chantier est celui de créer des conditions propices d'une orientation vers des filières scientifiques. Le ratio des filières scientifiques doit être augmenté, nous avons déjà des résultats avec le projet de formation des 10 000 ingénieurs qui sera dépassé dès 2011.

Nous avons initié cette année le chantier de la promotion de l'excellence en ouvrant les 3 premiers lycées d'excellence à Goulmim, Meknès et Rabat qui recrutent sur un réservoir régional les meilleurs élèves qui bénéficient d'un encadrement spécifique. Notre ambition est d'arriver à un réseau de 16 lycées qui couvre chacun une région pour donner la chance aux élèves les plus talentueux. Nous aurons également des établissements de référence sur telle ou telle compétence et nous commençons cette année par la mise en place d'une filière sport étude. Un autre chantier, c'est la lutte pour la scolarisation du temps scolaire, la lutte contre l'absentéisme des enseignants et des élèves. Une étude a démontré que sur les 200 journées de travail contractuel que nous devons à l'élève, seuls 70% sont réalisés en moyenne, soit 145 jours sur un an. Cette année, nous avons retenu une batterie de mesures qui vont nous aider à lutter contre ce phénomène et que nous mettons en place dès cette année. Le dernier chantier c'est la révision des curricula qui permettra de préparer l'école marocaine post-programme d'urgence.

Pour l'université, quels chantiers ?

3 leviers majeurs, assurer une meilleure adéquation entre l'offre de formation avec les besoins de l'économie et les plans sectoriels. Cela nécessite une accélération du rythme d'inscription des étudiants et de la mise en place de dispositifs de suivi de l'insertion des diplômés dans le monde du travail. Le deuxième axe c'est l'amélioration de la gouvernance du secteur avec le parachèvement de l'autonomie des universités et le lancement du chantier de 10 000 nouveaux lits dans les résidences universitaires, de la création des restaurants universitaires et la mise en place d'une couverture médicale pour les étudiants.

Qu'est-ce que cette mission a changé pour vous personnellement, pour l'enseignant que vous étiez ?

Je n'avais pas une vraie perception de ce qui était la centralité des enjeux liés à l'école. Par le passé je me disais que l'essentiel était de faire au mieux la tâche qui revient à chacun, aujourd'hui je découvre que notre société ne pourra évoluer et progresser si elle ne réussit pas son école.

 

Source"LeMatin".

Commentaires

Pas encore de commentaires.

Ajouter un Commentaire

* Informations obligatoires
blank
Bold Italic Underline Strike Superscript Subscript Quote Insert line Bullet list Numeric list Link Email Video
blank
Smile Sad Huh Laugh Mad Tongue Crying Grin Wink Scared Cool Sleep Blush Unsure Shocked
blank
Est-il vrai ou faux que le vert est un nombre?
blank
Entrez la réponse:
blank
Avertissez-moi des nouveaux commentaires par e-mail.
blank