Vous voulez ce job coûte que coûte. Et votre interlocuteur veut la personne idéale pour ce poste. Aucun doute, ce dernier ne vous fera pas le moindre cadeau. Tournez votre langue sept fois dans votre bouche avant de parler… Voici 9 phrases à ne jamais prononcer !
1/ Et… quel genre d’avantages est-ce que vous offrez ?
Gardez cette question pour la phase de négociation, qui interviendra après que vous ayez réussi l’entretien. Pour Caroline, c’est une question rédhibitoire : « Je suis au service recrutement d’une grande boîte de produits informatiques. Je mets de côté les profils dont la principale préoccupation est de savoir s’ils auront du matériel gratuitement, ce n’est pas le genre de motivation que nous recherchons ».
2/ C’est quoi l’activité de votre société au juste ?
Avant de vous rendre à un entretien, prenez le temps de vous renseigner sur l’activité de l’entreprise dans laquelle vous postulez, c’est la moindre des choses ! D’après Caroline, il est fréquent de retrouver en entretien des gens qui sont venus là un peu par hasard.
3/ Mon dernier patron était vraiment un % $ # *!
Se plaindre au sujet de son dernier patron n’est pas fairplay. C’est comme débiner sans arrêt votre ex auprès de votre nouvelle conquête. Mieux vaut garder vos ressentiments pour vous (vous risqueriez d’effrayer votre interlocuteur qui risquerait de craindre la mauvaise presse que vous pourriez lui faire) et vous concentrer sur le positif.
4/ J’aime bien vos lunettes, elles vous vont bien !
On ne complimente jamais un potentiel employeur sur son physique ou ce qui s’y rattache. Cela est inapproprié. Vous pouvez en revanche le complimenter sur le plan professionnel, par exemple, en évoquant un récent succès de l’entreprise, ce qui montrera au passage que vous avez pris le temps de faire des recherches.
5/ Elle n’est pas confortable du tout cette chaise… Et puis il fait chaud ici, non ?
Vous tenez vraiment à vous montrer sous votre mauvais jour ? Se chercher des excuses ou ne se concentrer que sur le négatif d’une situation ne jouera assurément pas en votre faveur.
6/ Je me suis barré de mon dernier boulot, j’en avais marre.
Il y a des moyens plus subtils pour justifier de votre départ d’un précédent emploi. Des envies différentes, un besoin d’évoluer, ou la volonté de remettre en question vos acquis, par exemple. Pensez constructif !
7/ Il me faut un travail, n’importe lequel.
Cela peut être vrai, surtout en ces temps de difficultés économiques. Mais le désespoir n’est pas attrayant pour un futur employeur. Ce dernier a besoin de savoir que vous voulez ce travail en particulier et que vous êtes motivé, pas que vous direz oui à tout ce qui se présente.
8/ Je ne sais pas
« Je ne sais pas » est une réponse que l’on peut se permettre lorsqu’on est adolescent, mais ce n’est plus acceptable dans le milieu professionnel. Ici, deux seules réponses sont acceptables : oui ou non. Si vous ne savez pas quoi répondre, soyez méthodique et posez les éléments un à un à voix haute. Si c’est une question qui porte sur un sujet plus pointu, n’hésitez pas à dire que vous allez y réfléchir ou faire des recherches appropriées et que vous reviendrez vers votre interlocuteur dans les meilleurs délais.
9/ Mon plus gros défaut ? Je suis perfectionniste.
Vous imaginez le nombre de fois où votre interlocuteur a entendu cette phrase vue et revue ? Choisissez des réponses plus personnelles, qui ne sont pas directement liées au poste que vous convoitez, mais qui évoquent des choses que vous souhaitez améliorer. Par exemple, la nervosité que vous ressentez à vous exprimer en public et comment vous comptez travailler là-dessus.
Rafaële Réal © Pampa Presse